Grand champ pour le développement des relations politiques et économiques entre la Serbie et la Lituanie

14. nov 2021.
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković a rencontré ce soir à Bruxelles le ministre des Affaires étrangères de Lituanie Gabrielius Landsbergis.

Le ministre Selaković a exprimé l'intérêt de la Serbie pour l'intensification du dialogue politique et des échanges de visites plus fréquents au niveau élevé et le plus élevé.

Selon Selaković, les deux Etats ont un grand potentiel inexploité pour la promotion des relations économiques mutuellement avantageuses.

Le ministre Selaković a informé son interlocuteur des résultats économiques de la Serbie au cours des dernières années, soulignant que grâce aux réformes et à la consolidation fiscale, ainsi qu’aux mesures opportunes et bien conçues pendant la pandémie de covid, l'économie serbe est aujourd'hui l'une des plus dynamiques en Europe en termes de croissance, et que dans la région nous devançons largement les autres en termes de montant des investissements directs étrangers attirés.

Selaković a souligné que la pleine adhésion à l'UE reste la priorité de la politique étrangère de la Serbie et a formé l'espoir que la Lituanie figurera parmi les États membres évaluant objectivement l’avancée de la Serbie et soutenant le processus d'élargissement de l'UE.

Il a ajouté que la Serbie restait un garant fiable de la stabilité et du développement économique de la région, et c'était le motif du lancement de l'initiative «Open Balkans», par laquelle Belgrade de la manière la plus ouverte et la plus sincère exprime sa volonté de coopérer avec son entourage et encourage les processus économiques dans toute l'Europe du Sud-Est.

Le ministre Selaković a informé son homologue lituanien de la situation au Kosovo-Metohija, en mettant l'accent sur les dernières tentatives de Priština de déstabiliser la situation sur le terrain par des actes unilatéraux contre le peuple serbe de la province.

Comme il l'a souligné, Belgrade est sur ses positions consistantes que les solutions aux problèmes du Kosovo-Metohija ne peuvent être trouvées que par un compromis dans le dialogue avec Priština, qui, comme il l'a constaté, ne montre pas la disponibilité à résoudre pacifiquement les désaccords et à mettre en œuvre les accords atteints jusqu’ici dans le cadre du dialogue de Bruxelles.