Selaković: Les Etats de l’Amérique latine considèrent la Serbie comme partenaire souhaitable

Participant à une émission à la télévision Pink, Selaković a dit que sa visite à Cuba, Costa Rica, Venezuela et Colombie, était une occasion d’avoir des entretiens avec les ministres des affaires extérieures des Etats de l’Amérique latine, aussi bien qu’avec le président de Venezuela Nicolás Maduro, qui avait aussi fait l’éloge de la Serbie. Un nombre total de onze lettres d’intentions, accords et déclarations ont été signés.  

Le chef de la diplomatie serbe soulignait qu’il se sent très fier quand il se trouve aux différents méridiens du monde et écoute les hauts fonctionnaires faisant l’éloge de la Serbie.

Selaković disait que, en tant que l’envoyé spécial du président de la Serbie, il avait été présent à l’inauguration du nouveau président de Colombie, Gustavo Francisco Petro Urrego. Sa visite a Bogota a été une occasion d’avoir des entretiens avec beaucoup de ses collègues provenant de cette partie du monde, y compris le ministre des affaires extérieures du Brésil, un Etat soutenant d’une manière ferme et principielle la Serbie concernant la question du Kosovo-et-Métochie.   

D’après ses mots, à Bogota, il avait des entretiens avec les ministres des affaires extérieures de Paraguay, Mexique et Pérou.

Le ministre Selaković avait des entretiens très importants avec les hauts fonctionnaires de Cuba dans le domaine d’améliorer la coopération. 

"Le trait commun de tous les entretiens, ce qui me fait fier, c’est que tous mes interlocuteurs ont exprimé un respect énorme pour le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić et les réformes réalisées. Ils considèrent la Serbie comme partenaire souhaitable", disait le chef de la diplomatie serbe qui avait visité les Etats de l’Amérique latine dans la période du 4^e au 12^e Août.

Selaković a dit qu’avec Cuba et Venezuela nous avons des relations traditionnellement amicales et proches. Mais, ce qui l’avait surpris, c’est le fait que dans nos archives il n’y a aucune donnée que, bien que nos relations diplomatiques durent 140 ans aucun de nos ministres des affaires extérieures avait jamais visité Costa Rica. 

"Costa Rica était un de premiers pays qui avait reconnu le soi-disant Kosovo. Le ministre des Affaires Extérieurs de Costa Rica visitait la Serbie deux fois, en 2007 et en 2012. Nous n’avons jamais visité ce pays pour leur offrir notre argumentation", disait Selaković.

A la question sur les expectations de la prochaine réunion du président Vučić et Albin Kurti à Bruxelles, le ministre Selaković disait que notre président insisterait que Pristina remplisse son obligation jusqu’à point final de l’Accord de Bruxelles et qu’il ne permettrait pas de nous berner concernant La Communauté des Municipalités Serbes, qui doit être établie de la manière envisagée par l’Accord du Bruxelles.  

Le chef de la diplomatie serbe citait que le président Vučić défend la Serbie et représente ses intérêts de la meilleure possible manière et que la Serbie a le meilleure possible représentatif et négociateur. 

"Je suis convaincu que la situation sera la même cette fois aussi. La situation est sous la charge de tension et le fardeau du manque de gravité et la conduite de la part de Pristina. C’est la raison pour le souci. Encore une plus grande raison pour le souci, ce sont les fonctionnaires de l’Ouest qui avaient reconnu ce séparatisme rendant raison à Pristina. La Serbie, est fière d’avoir le meilleur possible représentatif et négociateur qui est pourtant dans une position très difficile. Il n’existe personne qui représentera mieux nos intérêts et notre position de défense des principaux légaux internationaux, intégrité territoriale et notre souveraineté que le président Vučić", soulignait le ministre Selaković.

A la question sur les allégations de Curti concernant la reconnaissance mutuelle et les efforts d’accuser  Belgrade pour les attaques et tensions, Selaković dit qu’il peut s’attendre à tout de Curti vue qu’il est une figure imprévisible, la raison pour laquelle il ne faut espérer rien bon de lui.
 
Selaković soulignait que Vučić défendrait le mieux que possible les intérêts vitaux de Serbie et, à partir de la période des négociations d’Accord de Bruxelles il n’avait jamais subi aux pressions. Selaković est donc convaincu que Vučić le ferait de la même manière cette fois aussi.   

"Un tel négociateur va à Bruxelles, et eux là-bas savent que ce ne serait pas un travail facile avec lui, mais Vučić est persévérant et il respect ses accords", disait Selaković.

Le ministre des affaires extérieures disait que Pristina ne peut pas berner sur le sujet de l’établissement de la CMS dans le cadre de soi-disant Constitution de Kosovo.

"Leur problème réside dans le fait que Aleksandar Vučić connaît tout très bien, chaque point, chaque virgule dans l’Accord du Bruxelles, il sait ce qu’on s’avait mis d’accord, ce qui est envisagé et personne ne peut se jouer avec lui. Il a un raisonnement excellent et occupe des positions qui ne peuvent pas être changées ou évitées – la protection des intérêts d’Etat et des Serbes au K-et-M", disait Selaković.