Селаковић: Односе са Светом Столицом треба интензивирати и поклонити им посебну пажњу

Le ministre Selaković a souligné que la conclusion après les réunions est que la coopération entre les ministères des Affaires étrangères de la Serbie et du Saint-Siège doit être intensifiée.

Le chef de la diplomatie serbe a relaté que les entretiens avec Mgr Gallagher et le secrétaire d'État du Saint-Siège se sont déroulés dans une ambiance très ouverte et constructive, et qu'il a été convenu que les consultations entre les deux ministères des Affaires étrangères se poursuivraient dès le début de l'année prochaine.

Le chef de la diplomatie serbe a déclaré que la bonne nouvelle était qu'après la visite, un plan a été élaboré pour la poursuite de notre coopération intense, dont la première étape sera la visite de l'archevêque Gallagher en Serbie, qui est attendue fin novembre.

A cette occasion, a ajouté le ministre Selaković, le dialogue avec le MAE de Serbie sera poursuivi, mais ce sera également l'occasion de rencontrer les dirigeants de notre pays, ainsi que les représentants de l'Église orthodoxe serbe, afin de poursuivre le dialogue entre les deux Églises.

Le ministre Selaković a souligné que le soutien de principe du Saint-Siège concernant la préservation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Serbie est quelque chose qui rend en outre nos relations importantes et qui donne une chance sérieuse à leur promotion.

-J'ai profité de ces deux réunions pour informer mes interlocuteurs des derniers événements au Kosovo-Metohija et pour réaffirmer de nouveau notre engagement en faveur du dialogue, seul moyen diplomatiquement possible de résoudre le nœud du Kosovo-Metohija, a souligné le ministre Selaković.

Le chef de la diplomatie serbe a indiqué que d'autres questions de la région ont également été discutées lors des réunions, sur ce qui est important à la fois pour la République de Serbie et pour le Saint-Siège.

-Nous avons parlé de la nécessité du début historique d'une nouvelle phase de coopération entre Serbes et Croates, comme quelque chose à quoi le Saint-Siège est très favorable et soutient, en soulignant en particulier le fait que les problèmes non résolus du passé pèsent actuellement sur notre coopération à l'avenir, cela n'apportera certainement de bien à personne, a déclaré le ministre Selaković.

A ses dires, la coopération avec le Saint-Siège devrait être intensifiée.

-Il s'agit d'une coopération entre les deux pays, la République de Serbie est un État laïc et nous ne la confondons pas avec la fonction du Saint-Siège qui relève de l'Église catholique romaine, a relevé le ministre Selaković.

Pour nous, a souligné le chef de la diplomatie serbe, il est important qu’à un État qui n'a pas reconnu l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo, qui soutient notre État même subissant des pressions pour changer cette position, nous prêtons  une attention particulière, nous coopérons avec lui et dynamisons diverses autres formes de coopération.

Le ministre Selaković a dit qu'au cours de son séjour au Vatican et dans les préparatifs de sa visite, il a vu combien de ses collègues d'autres pays à majorité orthodoxe ont visité le Saint-Siège et combien d'entre eux ont un dialogue structurel intense.

«Ce type de dialogue structurel, qui n'a eu lieu dans notre pays qu'une seule et unique fois en mai 2019, est pratiqué par le ministère russe des Affaires étrangères deux fois par an, et la coopération entre le Saint-Siège et d'autres pays orthodoxes, comme Chypre et Grèce amis, est quelque chose qui est en phase d'intensification. Alors vous vous demandez où en est la Serbie. C'est une chose dont nous devons nous occuper plus à l'avenir, c'est la raison pour laquelle je suis venu ici, a souligné le ministre Selaković.

Selon lui, ce type de coopération, de dialogue et de communication est très important pour nous, dans certains cas d'une importance vitale, là où les Serbes orthodoxes partagent le même espace de vie avec les catholiques romains.
 
-Il est important pour notre État que nous ayons une coopération bonne, constructive et essentielle avec ce qui était autrefois l’Etat pontifical, aujourd'hui le Saint-Siège, soit le Vatican, a conclu le ministre Selaković.